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jeudi 06 octobre 2016

Joël Thériault : un cadeau dédié aux partisans!
Par Sylvain Neveu

6 octobre 2016 - À l’aube d’entamer une vingt-et-unième saison, les sujets d’actualité entourant les activités de la LNAH se sont succédés à un rythme effréné récemment sur les pages du Semipro Magazine.  Dans la banlieue nord de Montréal, l’annonce de la méga-transaction impliquant les formations de Laval et Thetford dans lequel s’est retrouvé, entre autres, le nom du populaire Joël Thériault a apporté une bonne dose de frénésie chez les amateurs locaux.

La direction le voulait

De prime abord, il y a déjà belle lurette que les supporteurs Lavallois rêvent de voir le charismatique Joël Thériault se ranger dans leur clan.  Lui qui fut l’une des principales têtes d’affiche à une certaine époque où l’on s’arrachait les billets pour assister aux guerres de tranchées entre les Chiefs de Laval et les Dragons de Verdun (St-Laurent)

« L’acquisition de Joël était une demande depuis un certain temps de la part de nos fidèles partisans et l’intégrer à notre formation était devenu une priorité pour nous », me confirme le copropriétaire et entraineur-adjoint, Hugo Lusignan, qui semble emballé par l’énergie déployée par le réputé vétéran en ce début de saison.
Retour en arrière

Le retour de Thériault dans l’ouest du Québec n’est pas sans rappeler ses premiers coups de patins dans le circuit. Débarqué vers la mi-saison 2000-01, à quelques semaines de devenir père de son fils, Zachary, l’intimidant numéro 28 des Dragons évoluait alors régulièrement au poste de défenseur. En plus d’animer la foule en préconisant un style fougueux, disons qu’il se tirait relativement bien d’affaire à la ligne bleue. On pouvait même l’observer à prendre position à la pointe lors des jeux de puissance. À vrai dire, il possédait un tir frappé bien au-dessus de la moyenne : un « plomb » qu’il avait perfectionné dans les rangs professionnels en écoulant du temps supplémentaire lors des séances d’entraînement, m’avait-il alors rapporté. Puis, à sa deuxième campagne, l’orgueil des Dragons s’était même permis de récolter 31 points, dont neuf filets en 44 rencontres.

L’ADN d’un justicier

Au fil du temps, j’ai eu le privilège d’en connaitre davantage sur celui qui alimentait de nombreuses conversations chez les amateurs, soit en passant quelques heures à sa demeure familiale. Au premier contact, j’avais noté qu’il était le fils unique d’un couple fort respectable et sans histoire. Des parents qui, comme de nombreux autres, avaient usé des dizaines de sets de pneus afin d’encourager leur garçon à pratiquer son sport favori. Au fil des conversations, son père, un électrotechnicien de profession, en avait profité pour me raconter que son fils était un peu trop hyperactif en bas âge pour jouer au poste de voltigeur au baseball.  « Quand la balle n’était pas en jeu, il courait après les moustiques pour s’occuper », m’avait-il rapporté.

Son sport de prédilection, le hockey, était donc devenu une discipline fait sur-mesure afin de permettre à fiston de dépenser son excès d’énergie. Sur la glace, peu à peu le jeune Thériault se faisait un devoir de protéger les plus vulnérables de sa formation. Ce trait de personnalité, il l’incarnait également sur les sentiers menant à l’école où, cette fois, il prenait soin d’un élève handicapé qu’il raccompagnait régulièrement au retour de classe afin de le protéger face aux situations les plus hostiles.

Au fil du temps, d’autres personnes influentes ont contribué à façonner son profil de hockeyeur. On n’a qu’à penser à son ex-coéquipier des Citadelles de Québec, le vétéran Dave Morissette, en qui il vouait une certaine admiration. Non seulement pour son rôle d’homme-fort sur la glace, mais également pour celui de mentor envers les jeunes porte-couleurs de cette formation de la LAH.

Scénario rêvé

Curieusement, celui qui franchira le cap de la quarantaine le 30 octobre prochain, vient d’entrer par la grande porte du Colisée en transportant son charisme et ses quinze années d’expérience dans le circuit Godin. Ça tombe bien, car le « grand frère » arrive dans un endroit où la majorité des amateurs ont scruté ses faits et gestes à la loupe, et ce, tout au long de sa carrière, en souhaitant qu’il devienne éventuellement l’un des leurs!

À la prochaine!

Sylvain Neveu


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PAR SYLVAIN NEVEU

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