Les noms de Derek Parker, Thomas
Beauregard et Pierre-Luc Leblond
s'ajoutent aux BlackJacks
dimanche 21 octobre 2018
(Jean Doyon) - En tout cas, les
BlackJacks de Berlin travaillent
fort afin d'améliorer leur
équipe. Cette semaine, trois
joueurs ont été ajoutés à leur
liste de protection, et même un
à leur alignement.
Plus tôt cette semaine, les
BlackJacks annonçaient la
signature du vétéran bagarreur
de 35 ans, Derek Parker, natif
de la Saskatchewan, qui avait
été repêché dans la LNAH en 2005
par le Cristal de
Saint-Hyacinthe. Bien connu à
travers le circuit, il totalise
379 combats en carrière (selon
Drop your gloves). Il a
également évolué avec
Sorel-Tracy, Trois-Rivières,
Thetford et Jonquière de 2005 à
2013.
Parker a pris part aux deux
rencontres de la dernière fin de
semaine, des BalckJacks.
Jeudi, une transaction majeure
entre Berlin et Thetford,
envoyait Marco Charpentier avec
l'Assurancia en retour de Thomas
Beauregard. À 35 ans, le natif
de Montréal ira rejoindre
plusieurs anciens coéquipiers de
l'époque où il évoluait avec
Trois-Rivières. Selon ce qu'a
appris le Semipro Magazine, le
marqueur de buts serait en
négociation avec l'organisation
américaine pour un éventuel
retour au jeu.
Vendredi, Berlin faisait encore
les manchettes avec la signature
de Pierre Luc Leblond.
L’ailier de 6 pieds 2 pouces et
de 215 livres a disputé 41
matchs en carrière dans la LNH
avec les Devils, les Flames et
les Penguins. Il a également
joué avec diverses équipes de la
Ligue américaine entre 2005 et
2017. L'organisation du
New-Hampshire souhaite faire
jouer Leblond sur le premier
trio.
En attendant d'aligner tous ces
espoirs, les BlackJacks ont tout
de même subi deux défaites au
cours du week-end dernier, 5 à 0
vendredi à Thetford contre l'Assurancia,
et 5 à 2 au Notre-Dame Arena de
Berlin samedi, face aux
Marquis. Samuel Noreau et
Elizer Sherbatov ont été les
marqueurs pour Berlin dans ce
match.
Christian Deschênes, pas inquiet
Lors d'une entrevue à LNAH.TV
jeudi dernier, le propriétaire
des Éperviers Christian
Deschênes a rassuré les
inquiétudes concernant les
faibles assistances aux matchs
locaux des BlackJacks.
« J'ai parlé avec Mark (l'un des
proprios) et il me disait qu'il
s'attendait à ce genre de foule
lors des trois premières
semaines, en raison de la
chasse. Et honnêtement quand tu
vas dans une station-service
là-bas, tu te rends compte qu'il
y a juste des "pick-up", des "4
roues" et des "side-by-side",
alors ça confirme que c'est
vraiment ça. Sauf que leur seul
point d'inexpérience, est qu'ils
auraient du demander à jouer sur
la route les deux premières fins
de semaine, afin de leur éviter
ce genre de situation.»
Deschênes a également mentionné
que le plus difficile pour
l'organisation américaine était
de convaincre des joueurs de
venir jouer dans une nouvelle
équipe, et dans un nouveau
circuit pour eux.
« Faut
leur vendre l'idée de jouer dans
un circuit où tu travailles la
semaine et que tu joues au
hockey les fins de semaine.
Effectivement, la ligue semble
difficile à vendre du côté
américain.»,
concluait-il. |