Le pire scénario est survenu
au Colisée Cardin pour l'équipe
Sorel-Tracy, qui s'est incliné
au compte de 5 à 4, face au
Saint-François de Sherbrooke,
dans le 4e match de cette série
quart-de-finale 3 de 5,
subissant ainsi l'élimination.
Les Sorelois ont cravaché
comme des damnés à simplement
tenter de percer cette
hermétique défensive estrienne,
qui ne laissait pas un pouce
particulièrement en première
période. Tellement, que
Sorel-Tracy a marqué tous ses
buts en avantage numérique.
Le match s'est joué en 3e
période quand Bobby Mazerolle
marquait le 5e but sur un jeu
parfait de son trio, qui a
semblé ébranler la confiance des
Sorelois qui n'avaient jamais
abandonné jusque-là. Les Hommes
de Jonathan Forest ont traversé
un passage à vide pendant
presque 7 minutes, pour voir
Sébastien Rioux marquer le 4e,
et redonner espoir aux siens.
Le GCI a par la suite mis
beaucoup de pression sur les
Bleus, jusqu'à la dernière
seconde, mais trop peu trop
tard.
Les hommes d'Éric Dandennault
ont pris les devants par deux
buts en première, le premier
réalisé par Yannick Tremblay qui
a poussé la rondelle dans le
fond du but, pendant une mêlée
devant le filet de Guerrera,
durant un avantage numérique.
L'autre filet des sherbrookois a
été l'œuvre de Jean-François
Boutin qui venait de s'échapper
de sa propre zone et déjouer
sans trop de peine David
Guerrera, qui s'en voulait
là-dessus. Un but marqué sans
aide, qui venait de donner une
avance de 2 à 0.
Christian Deschênes à genoux
derrière le but adverse, passe
par la bande à Steven Low, qui
effectuait un retour au jeu cet
après-midi, et ce dernier fait
un tir/passe à Francis Bélanger,
posté directement devant Louis
Ménard, et qui a reconduit le
disque dans le fond du but.
Bélanger s'est tenu devant la
cage adverse à chaque fois qu'il
en avait l'occasion, pendant
toute la rencontre.
Presque 5 minutes plus tard,
un autre bel échange de
l'attaque soreloise profite à
Steeve
Vandal, sur des passes de
Gregory Dupré et Sébastien
Rioux, qui lui a joué une fois
de plus un très gros match. Quel
Talent il a ce Rioux !
Alors que l'équipe soreloise
était sur l'adrénaline, un
spectateur a soudainement lancé
un paquet d'objets de couleurs
sur la patinoire (qui
ressemblait à des boules de
gomme), près du gardien Guerrera,
et le match a été retardé de
longues minutes pour le
nettoyage de la patinoire, ce
qui a brisé le momentum de
l'équipe Sorel-Tracy. Il restait
un peu plus d'une minute à la
période.
Les deux équipes retraitent
au vestiaire avec une égalité de
2 à 2, mais au cours de cette
période, Patrick Cusack a
aggravé une blessure à un genou,
qu'il avait subi un peu plus tôt
cette saison. Courageusement, il
est tout de même revenu sur le
banc des siens, pour encourager
ses coéquipiers jusqu'à la fin
du match.
Le trio formé de Maxime
Charron, Jérôme Bergeron et
Michaël Cabana, a donné beaucoup
de fil à retorde à Sherbrooke,
ils n'ont pratiquement jamais
cessé de frapper l'adversaire.
Alexandre Vachon et Simon
Robidas, ont fait une apparition
dans la rencontre, afin de
laisser tomber les gants, mais
ce fut un combat sans histoire,
les deux joueurs ont chuté tour
à tour. Thomas bellemarre était
non disponible pour la rencontre
de cet après-midi.
Sorel-Tracy a joué une
meilleure 2e période, cependant
c'est
Sherbrooke
qui prend les devants, lors d'un
avantage numérique quand Éric
Perricone qui débordait à
l'aile, déjoue Guerrera d'un
lancer à raz la glace.
En milieu de période,
Sorel-Tracy bénéficie d'un
avantage de deux hommes et Éric
Doucet marque son 2e des séries
avec l'aide de Bélanger et de
Nault.
Le Saint-François insiste en
zone soreloise et Yannick
Tremblay marque son 4e des
séries (Joseph, Mazerolle),
c'était 4 à 3, Sherbrooke.
Les hommes de Forest avaient
l'air bien déterminé en revenant
de la 2e pause, mais le but du
Bobby Mazerolle, faisant un jeu
parfait pour simplement lancer
dans une cage ouverte, a jeté
une douche froide sur les blancs
et rouges. C'était alors 5 à 3.
Sorel est en possession de la
rondelle constamment, mais les
hommes de Dandenault jouent une
défensive parfaite.
L'équipe de la 30 profite
d'une opportunité qui leur est
offerte, et sur un avantage
numérique, le travail de
Sébastien Rioux est récompensé
par le 4e des Sorelois, avec
l'aide de Steeve Vandal et
Dominic Chiasson.
Les Sorelois mettent beaucoup
de pression, mais on sent le
match leur glisser des mains, et
même le gardien retiré, le GCI
ne parvient pas à traverser le
gardien Louis Ménard qui résiste
jusqu'à la fin.
Les joueurs du GCI ont
remercié les 1116 spectateurs en
fin de rencontre, au centre de
la patinoire, tout en fermant
les livres sur une saison
meublée de nombreux
rebondissements, mais tout de
même ... satisfaisante.