Il n'y avait pas beaucoup d'espace pour manœuvrer sur la patinoire du Palais de Sports de Sherbrooke, pour le premier match de cette série quart de finale entre le Saint-François et le GCI. Après 60 minutes de jeu, Sherbrooke l'a emporté au compte de 1 à 0, pas nécessairement dans un match strictement défensif, mais plutôt que l'attaque a été menottée, des deux côtés de la patinoire.

Ce fut tout de même un bon duel de gardien, David Guerrera fut le héros de la première période et Louis Ménard de la 2e. En 3e, le jeu s'est dirigé d'un côté comme de l'autre.

Les pénalités ont influencé le cours de la rencontre, encore une fois, en première, c'est définitivement les Saints qui ont profité des décisions de l'arbitre Robert Chamberland, ils ont lancé 16 fois contre 7, et les Rouges et noirs ont renversé la vapeur en 2e, avec un total de 15 contre 8.

Mais, tout s'est joué en plein milieu de la 3e période, quand Yannick Tremblay a insisté devant la cage de Guerrera pour faire bouger les cordages, sur des passes de Mathieu Dumas et de Sylvain Deschatelets, qui s'est avéré être le but gagnant, alors qu'ils avaient un avantage de deux hommes sur la patinoire.

Éric Doucet a raté une cage grande ouverte, tôt en 2e, le GCI a même bombardé Ménard, lors d'un cinq contre trois, mais ce dernier a résisté.

Toujours en 2e, à la 17e minute de jeu, Simon Robidas s'est élancé pour s'en prendre à Thomas Bellemarre et ne pas lui laisser le temps de bien planter ses patins dans la glace. Les deux belligérants n'ont pas vraiment échangé de coups, ils ont tournoyé et tombés sur la patinoire.

Défensif, peut-être un peu plus en 3e, quand Guerrera a reçu son premier lancer à la 7e minute de jeu, quand Steve Villeneuve et Simon Poirier ont fait un travail colossal à court d'un homme régulièrement, et Éric Houde a manqué à l'équipe lorsque ce dernier a écopé d'un 10 minutes de mauvaise conduite pour langage abusif. Il a paru surpris en l'apprenant d'ailleurs.

Avec 1:19 à faire en 3e, les hommes d'Éric Dandenault ont donné la frousse aux Sorelois quand un lancer de la pointe a dévié sur le poteau de Guerrera.

Le capitaine de l'équipe Francis Bélanger aurait été utile ce soir, mais il n'était toujours pas de l'alignement. Il devrait être de retour pour le match de demain. Adam Leblanc-Bourque, Patrick Bernier, Simon Nadeau et Steven Low, n'étaient pas en uniforme.

Mais, ce que l'on pouvait remarquer sur l'attaque soreloise c'est le manque de finition des jeux de passes auquel les hommes de Jonathan Forest nous ont habitué tout au long de la saison. Mauvais choix de jeu, des jeux tic-tac-toe qui n’aboutissait nulle part, on a jamais été en mesure de dégager Dominic Chiasson pour qu'il puisse décocher ses fameux tirs sur réception.

Était-ce de la nervosité, un trop grand désir de bien faire ? Jonathan Forest croit que c'est ce qui arrive lorsque l'équipe joue sur des plus grandes patinoires. « On dirait qu'on perd nos repères. Il faut se calmer et déployer notre jeu comme on le fait d'habitude. » Forest était tout de même heureux de la performance de ses joueurs. « On a très bien joué, j'ai rien à dire sur personne, tout le monde a fait son travail. À 1 - 0, ça explique parfaitement le genre de rencontre qu'on vient de jouer. »

La suite de cette série, cet après-midi à 15 h au Colisée Cardin, pour le match #2

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