lundi 05 novembre 2007

500 fois bravo à David St-Pierre

David St-Pierre a atteint le plateau des 500 points en carrière dans la Ligue Nord-Américaine (Senior Majeur - Semipro) grâce à un but (et une passe), réalisé le dimanche 4 novembre 2007, au Colisée Cardin face au Caron & Guay de Trois-Rivières dans un gain de 9 à 5.

David St-Pierre est le 6e joueur de la LNAH à atteindre ce plateau, derrière les Martin Duval, Frédérick Vermette, Hugues Laliberté, Denis Paul et le dernier en lice jusqu'ici étant Christian Sbrocca qui avait réussi l'exploit le 16 mars 2007. Au total, St-Pierre a marqué 168 buts, 332 passes pour 500 points en 298 matchs, pour une moyenne de 1,7 point par match en carrière, ce qui le place au 2e rang, (du Club des 500), derrière Denis Paul qui lui terminait sa carrière avec 1,99 points par match.Les sorelois lui ont servi une chaude ovation, debout, à l'annonce de cette nouvelle marque, ce qui est rassurant pour les amateurs de ce sport qu'est le hockey, dans une ligue qui a tendance à glorifier certains joueurs qui n'ont plutôt qu'un talent limité.

Il y a quelques années, alors relationniste du Mission, je faisais la tournée des villes du circuit Gaudette, et tout en jasant avec des partisans de la ligue, je tentais de savoir quel était le joueur que les partisans estimaient le plus. Au travers les noms de quelques durs à cuire notoires, le nom de David St-Pierre était celui qui revenait le plus souvent. On disait tout le temps de lui, qu'il était habile et intelligent avec la rondelle, doué d'une rapidité instantanée. Et les moins gênés de ces partisans, qui osaient faire passer le talent avant la robustesse (devant leurs chums), avouaient qu'ils venaient voir le Mission pour David St-Pierre.

Le meilleur moment pour moi, fut dans une victoire du Mission à St-Georges, il y a deux ans, alors qu'il avait récupéré la rondelle derrière son filet et en tricotant tous les joueurs adverses, allait glisser la rondelle derrière le gardien de la Beauce, ce qui avait exaspéré un partisan de l'équipe locale qui avait lancé son gilet sur la patinoire et quitter les lieux. Sur ce jeu, St-Pierre n'avait même pas forcé. Ce match-là, fut l'un de ses meilleurs, que j'ai vu.

Et le plus beau dans tout ça, c'est que le monsieur n'a pas la grosse tête. Après chacun de ses buts, on ne le voit jamais faire un geste provocateur ou personnel. C'est un gars d'équipe, poli, un peu timide et très respectueux des autres.

Jean Doyon
Semipro Magazine
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